mercredi 11 mai 2011

Saint Léonard de Noblat

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En ce lundi de Pâques nous allons visiter Saint Léonard de Noblat et Eymoutier avec Marie-Hélène et Pierre. Contact, vroom vroom, c’est parti. Première escale devant le Pont du Dognon et aussi (pour la photo de 2008 avec l'ancien pont sous le nouveau),  matin calme, lieu serein au milieu des bois, rafraîchissante perspective, je prend quelques clichés.



Nous remarquons le clocher de la collégiale, sorte de fusée Apollo sur sa lampe de lancement, quelques kilomètres avant d’entrer dans la petite cité des Miaulétous et des Miaulétounes puisque tel est le nom des habitants de Saint Léonard de Noblat. Je ne résiste pas à emprunter une phrase sur Wikipédia : “Ce nom vient du « miaulement » des choucas des tours, ces petites corneilles qui vivent en colonie dans le clocher de la collégiale Saint-Léonard, inscrite avec les Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Nous nous imprégnons de cet archétype du cocher “limousin” : son plan passe du carré à l’octogone par le truchement de gâbles. C'est un édifice d’une remarquable élégance.

Arrêt au parking de l’Office du tourisme, bonjour au monumental taureau (plus de 10 tonnes) sculpté par Iradj Emani, le dresseur de pierres et en route vers le centre-ville… Des balustrades barrent les rues, on tourne un film à St Léonard, admirable décor de cinéma, il s’agit d’un épisode de la série “Un village français”. Les rues, les belles maisons, les échauguettes, les places nous charment. Après avoir dépassé la maison de l’enfant du pays, le physicien Louis Joseph Gay-Lussac, nous parvenons à la collégiale, dans un premier temps nous saluons la Maison de la Presse - Serge Gainsbourg, d’où nous avons une vue sur le chevet de l’église de l’ermite Léonard.

À l’intérieur, se trouve le tombeau de Saint Léonard, surmonté de sa chaîne de prisonnier avec collier et entraves, appelé localement "verrou". Traditionnellement, l'intercession de Saint Léonard permet la libération de prisonniers et les femmes qui désirent se marier et procréer viennent toucher ce verrou. Un large déambulatoire rappelle que nous sommes dans une église de pèlerinage.



En sortant nous croisons Robin Renucci : Marie-Hélène le félicite pour sa carrière d'acteur qu'elle apprécie particulièrement, j'immortalise la scène. Nous nous cassons le nez à l'entrée de l'exposition "Histoire d'une ville", l'espace Denis Dussoubs est devenu le vestiaire des artistes.


En compensation le héros de Saint Léonard, celui qui fait de l'ombre au saint patron de la ville : Raymond Poulidor apparaît, 75 ans, en grande forme, tous ceux qui le battaient d'un pneu sont aujourd'hui au cimetière, bravo Raymond…



Voir un petit diaporama de cette matinée…



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